Yolo les gars
Comme certains d'entre vous le savent déjà, j'ai la chance d'être depuis 4 ans en cursus Cinéma & Audiovisuel à La Sorbonne sous la houlette des meilleurs théoriciens du 7ème Art que Paname et Air France peuvent fournir à de pauvres étudiants comme moi quand il neige pas - Je dis 4 ans parce que le niveau est tellement dur que j'ai quand même réussi a redoubler deux fois (mais c'est parce que j'avais une vie de m*rde)
Maintenant que je suis sérieuse et que
ma mère m'a foutu un coup de pied au c*l Thirty a sauvé my so-called lolilol-life, j'ai l'honneur d'assister a tous mes cours sans broncher d'un brin çe qui est parfait pour récuperer les bonnes infos afin de mieux se "culturer" quand on regarde la TV ou n'importe quel autre média en général
Donc, à la demande express de Mary (qui me les casse bien profond avec ses requêtes pétées j'ai pas que ça à fout*e sans dec'), je vous fais part ici de mon cours de télévision et nouveaux médias que j'ai eu ce matin concernant l'analyse très éclairante de mon enseignante sur une nouvelle startup qui fait trembler la Sillicon Valley depuis 3 ans appelée ... Vyrt. J'ai un peu cru au canular sachant qu'elle venait de passer 1h à décortiquer Angela 15 ans sous tous les angles mais bon apparemment elle a pas fait le rapport et y'avait aucune caméra pour filmer la blague j'en déduis donc que j'ai un humour chelou.
Dans un premier temps elle a replacé la création de l'entreprise dans son contexte spatiale de base, à savoir les States. Qui dit states dit utilisation différente de la technologie par l'utilisateur, là bas la notion de multi-équipement est omniprésente depuis des lustres, ancrée dans leur culture, on a 5 ans de retard sur eux. Les nouveaux médias sont synonymes de positifs, d'innovations, les réseaux sociaux ne sont absolument pas le vice incarné mais le moyen de voir sa propre réalité augmenter ; d'enrichir par l'info ce qu'on peut voir à l’œil nu, et surtout de partager, constamment, tout le temps.
Je ne le pensais pas mais c'est apparemment typiquement français de considérer ces nouveaux équipements d'un œil méfiant, on est même une sorte d'exception en Europe. C'est important de le noter parce que ça aide légèrement a mieux comprendre les vieux délires qu'on nous sert constamment sur Instagram, Twitter, FB, et par conséquent Vyrt. Ce que nous trouvons foncièrement ridicule, eux trouve ça normal. Et par eux, J'entend bien sûre Jared. Perso je le sentais déjà comme ça, mais l'entendre dire par une enseignante qui étudie le comportement américain avec la technologie depuis des lustres ça donne une autre valeur à l'argument. Ensuite, il faut savoir que chez eux les guerres entre dirigeant de grandes boites ne prennent pas 5 secondes à la fin du JT, ce sont des affaires relatés H-24 dans la presse et les infos TV ; c'est à dire qu'ils sont multi-informés sur ce qui se fait de mieux, et surtout ce qui va se faire. Pas de grande différences avec nous, sauf que eux considèrent ça comme un fait important et connaissent naturellement tous les tenants et les aboutissants de la bataille Samsung/Apple depuis l'apparition de l'iphone en 2007.
Bataille ayant engendré le principe de système propriétaire => c'est à dire que par exemple, quand vous êtes une chaine TV ou bien un artiste, si vous voulez étendre votre image à une application, vous devez en créer une version pour chaque OS ; L'OS microsoft, l'iOS, l'OS Nokia, etc. Le plus petit prix est de 20 000 euros, et ça peut monter jusqu'à 100 000 selon les constructeurs ; voilà pourquoi l'application Marsienne est la seule chose pétée qu'on ne retrouvera peut jamais sur nos smartphones, bon à savoir.
Cet attrait pour la nouvelle technologie entraîne foncièrement de nouveaux usages : L'hyper connectivité, de façon mobile, régit par l'impatience, résultat direct de l'influence des réseaux sociaux. Le web devient de plus en plus audiovisuel, on assiste à une programmation personnelle de la consommation. Avant pour voir un clip, il fallait attendre son passage à la TV ; maintenant, il suffit d'aller sur youtube, qui est le deuxième moteur de recherche au monde toutes catégories confondus. C'est à dire que sur smartphone par exemple, l'utilisation data (qui comprend appels messages sons photos applications etc) est composé à 55% de lecture vidéo, c'est devenu la deuxième activité internet, avant l'image fixe et derrière la lecture de texte. Des sites comme youtube ou Facebook contribue à la circulation incessante du contenu.
Là ou la genèse de Vyrt s’établit, c'est quand cette utilisation exponentielle de la vidéo entraîne un changement considérable dans la programmation des chaînes TV ; on assiste à la création du binge watching, c'est a dire "se goinfrer" de programmes TV en replay gratuitement sans passer par la contrainte de la grille de programmes habituelle. Le problème est que ce sont seulement les programmes sans grandes importance majeur et surtout produits par les chaînes elles mêmes qui sont visionnables gratuitement, le reste passe par la VOD, notamment les films et les séries, à cause des droits de productions, sauf pour Arte.
C'est exactement le même principe pour les contenus vidéos diffusé par Thirty lorsqu'ils étaient sous maison de Disque ; En dehors des clips officiels et des trailers de promo présent gratuitement sur youtube, mais cependant payés par la Pub et la société de production elle même, ils ne peuvent pas diffuser quoi que ce soit de musical en replay gratuit du fait du refus de leur maison de disque de vendre les droits de ces images aux plates formes de replay quel qu'elle soit. C'est à dire que Jared peut se balader autant qu'il veut dans les bois et le publier sur son propre compte youtube, il aura jamais le droit de chanter une chanson de TIW en acoustique si celle a été filmé durant la période sous maison de disque, d'après ma prof tout est une question de date.
La production pourrait vendre les droits en catch up de ces images, mais du fait de la rareté du produit et du faible pouvoir d'une maison de disque comparé à une grande chaine TV, cela ne serait pas disponible plus de 7 jours, ce qui entraînerait le piratage massif et donc quelque chose d'illégal, étant donné que ce ne sont plus les mêmes contrats que quand ils ont commencé (cf. Mars TV).
C'est pour ça que par exemple, sur Canal + replay, même en étant abonné, les films récents ne reste pas plus d'une semaine en programmation libre, tendis que des films comme "Il faut sauver le soldat Ryan" (1993) sont libre d'accès durant un mois. Au niveau de la diffusion vidéo, les lois sont complexes mais pareils pour toutes les formes de productions artistiques. Il faut ajouter à cela qu'aucun format DVD n'existe pour toutes leur vidéos, ce qui renforce la rareté de la chose.
Et bien sûre, fait très important, la maison de disque ne gagne rien quand elle vend son "programme video" à une plate forme catch up pour le replay, seul la VOD leur permet du bénéfice, comme pour n'importe quelle autre société de production. Voila pourquoi aucun replay gratuit de ce qu'on voir maintenant en "payant" n'est vraiment apparu sous l'ère TIW. Cela ne résulte pas de la décision des artistes mais de ceux qui les diffuses à la base, c'est du juridique.
Pour Artifact c'est encore différent, ma prof en avait vaguement entendu parlé mais dans tous les cas, un accords a certainement été fait pour que Jared puisse diffuser ça sous format VOD malgré la période de tournage et toutes les images et musiques contenu dedans ; sachant que c'est Emma et Lui les producteurs principaux, pas la maison de disque, mais je ne vais pas m'avancer sur un sujet que je gères pas.
Quand à la création en elle même de Vyrt, on connait à peu près le fil conducteur du truc même si ma prof a pu pêcho des infos officieusement officielles que perso je n'avais pas. Par exemple, Jared est aujourd'hui le seul artiste à avoir sa marque déposée de plate forme vidéos réservée a son groupe et à d'autres artistes dans un but lucratif sans avoir à passer par une instance supérieure. Beaucoup d'autres le fond aussi, mais on va plutôt dire qu'il est quasiment le seul a assumer, d'ou le fait qu'on l'étudie en cours. Apparemment son idée de départ était d'être diffusé sur une chaine TV ou bien sur une web TV, dépendante d'une réel chaine, mais pour une question de droits la manœuvre était impossible, alors il s'est débrouillé pour s'entourer de professionnels autour de lui et créer sa plate forme sans avoir à dépendre d'un mauvais système juridique, aidé par les génies de la sillicon valley et leurs investisseurs.
Il se serait aussi laissé influencé par des sondages américains réalisés sur des jeunes de 15-25 ans ou il leur était demandé de citer 10 marques spontanément et sans réfléchir. Aucunes chaines TV n'apparaissait dans les résultats. Après ça c'est un bruit de couloir des salons auxquels se rend ma prof, ce n'est pas non plus avéré.
Au niveau des prix, le système aurait du totalement se calquer sur la base de tarif de la VOD américaine des séries par exemple, cependant, sa plate forme est aussi une des seule a ne pas être gérée par une maison de disque mais par l'artiste lui même ; c'est à dire que ses investisseurs touchent un pourcentage sur les vente mais n'investissent pas dans tout ce qui concerne la notion de tournage, alors que Vyrt propose avant tout du direct. C'est un système totalement banquable et risqué dont le remboursement est totalement basé sur la vente de billets, bien qu'une partie aille aux investisseurs ayant permis la création de base de la plate forme. C'est pour ça que ma prof à supposée la notion de promo "sauvage" des lives à travers les réseaux sociaux, ce que je lui ai vivement confirmé.
En outre, le système est novateur dans le sens ou il ne dépend aucunement d'une "grosse" société de production semblable aux chaînes TV et plate forme de VOD connu de tous, comme par exemple Netflix, ou bien Canal + replay financé par les abonnements et par la publicité. On parle pas du même investissement ni de la même audience bien sûre, et pour Vyrt, le bénéfice repose essentiellement sur l'audience, sachant que toute forme de diffuseur aujourd'hui, que ce soit internet ou TV, repose normalement a 60% sur cette même publicité.
Pour Vyrt elle est complètement sauvage, fais à l'arrache, un peu comme dans l'ancien temps ou la "Mars Army" prenait forme. Dans la schématique c'est à peu près le même principe. Pour ce qui est des "œuvres" proposées en Dowload dépendant de l’époque TIW voir ABL, un accord a été fait pour que la ou les maisons de disque concernées touchent également un pourcentage sur cette même vente de billets, ajouté à celui des investisseurs. Quand à ITW, je pense que c'est exactement le même principe, ce qui pourrait expliqué le fait qu'on ai attendu aussi longtemps avant d'en avoir la diffusion.
En outre, Jared à innové la notion de VOD avec sa plate forme mais son système peut se casser la gueule a tout moment parce qu'il est totalement indépendant, comme ça a faillit arriver lors du piratage de l'Hollywood Ball du mois de septembre, piraté très facilement d'ailleurs puisque justement mal sécurisé, ou bien attiseur de grande jalousie allez savoir. L'investissement de base à été béton mais la diffusion comporte tout de même ce coter bordélique révélateur du manque de moyens sur certains points, notamment au niveau de la diffusion dans le monde entier en direct. Et pour l'instant, sa plate forme reste comme une forme de crédit auprès des investisseurs et des "propriétaires" des anciennes vidéos.
Voilà j'espère que ces infos vous ont légèrement mieux éclairé sur votre site préféré (haha) En tout cas moi oui
PS Je vous ai épargné les chiffres d'éco et tous les détails du fonctionnement de la VOD parce que des fois faut être direct
